Entre curiosités anatomiques et précision quasi chirurgicale du trait, Theo Jan explore la grande tradition du dessin naturaliste du 18ème siècle.

 

Dans sa série “Carcasses” dont est issu “Héron”, ce prodige du Rotring, originaire de Toulouse et vivant à Paris, autopsie et décortique le vivant.

Loin d’être figés dans le formol, ses animaux disséqués semblent toujours en mouvement, dynamitant ainsi l’illustration scientifique traditionnelle. On y retrouve son goût pour la technique à la pointe sèche illustrée notamment par Philippe Mohlitz ou Moebius.

 

Avec un minimalisme assumé, ici pas de mise en scène baroque, ou de fioritures à la Philippe Druillet mais seulement le sujet de son étude. Car c’est bien cela le travail de Theo Jan : minutieusement, avec patience, il récolte et il étudie.