Pour les pêcheurs et naturalistes, les coraux sont longtemps restés une énigme de la nature. D'abord considérés comme étant des pierres arborescentes, il était cependant reconnu qu'elles avaient la faculté de grandir, et donc d'être vivantes. 

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Théophraste (disciple et successeur d'Aristote) y voit une plante pétrifiée.

Ovide (43 av. J.-C., 17 apr. J.-C.) désigne le corail comme une algue molle, durcissant à l'air.

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En Occident, au début du 17e siècle, les suppositions s'orientent vers une espèce de plante aquatique. Le naturaliste botaniste L.-F. Marsigli observe que si le corail est maintenu dans de bonnes conditions en aquarium, il semble se couvrir de fleurs.

Ce n'est qu'au 18e siècle que le français J.-A. Peyssonne observe mieux ces "fleurs" et en déduit que ce sont des colonies d'animaux. Cette hypothèse est alors très discutée.

Buffon (1707-1788) tranchera définitivement en déclarant :

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"Ainsi les plantes marines, que d’abord on avait mises au rang des minéraux, sont ensuite passé dans la classe des végétaux, et sont enfin demeurées pour toujours dans celle des animaux."

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Ce que l'on appelle corail est en fait un "superorganisme", une colonie d'animaux, nommés Polypes.

Chaque polype fabrique son propre exosquelette (squelette externe), qui fusionne avec celui du polype voisin et qui finit par créer une structure complexe, appelée "squelette colonial". 

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Chaque espèce de corail à une architecture particulière (en colonne, en plateau, arborescent, etc.)

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Les coraux peuvent être durs si l'exosquelette est fabriqué à base de carbonate de calcium, ou mous si il est fait à base de protéines.

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L'accumulation des squelettes de coraux durs finit par créer des récifs coralliens, dont certains sont devenus les plus grandes des structures complexes fabriquées par des organismes vivants tel que la Grande Barrière de Corail en Australie.​