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Les Masques

Destinés à dissimuler le visage, les masques existent depuis des siècles et se retrouvent sur tous les continents et dans toutes les cultures.

Ils peuvent être des objets rituels, de déguisement ou d’art.

Tout en incarnant un personnage, ils préservent aussi l’anonymat.

 

Au théâtre, ils permettent traditionnellement d’incarner des personnages mythiques comme dans le théâtre Nô japonais ou le théâtre masqué balinais. Les premiers masques du théâtre grec étaient fait avec des feuilles de grande Bardane, suivirent ceux en cuir puis en bois.

 

Tout aussi théâtraux, les masques rituels sont  très employés pour incarner un démon, un esprit ou une divinité notamment en Afrique (appelé le continent des masques).

Ils y tiennent une place importante dans les cérémonies qui rythment la vie des populations.

Le masque Kanaga au Mali, par exemple, est utilisé en particulier lors des cérémonies de levée de deuil.

 

Les masques funéraires, quant à eux, ont selon les cultures, différentes fonctions. Chez les Égyptiens, par exemple, ils servaient à protéger la tête du défunt et à restituer l’image de la vie. Au Pérou, ils donnaient, selon la matière utilisée (or, argent ou cuivre), le rang social du mort.  

 

Cependant, il ne faut pas les confondre avec les masques mortuaires qui sont des moulages du visage du défunt et qui ne sont pas destinés à être dans la sépulture ni à être portés. 

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Masque théâtre Nô, Japon période Edo humans, période Edo (1615-1868) coll. musée Rietberg, Zurich

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Hommes portant des masques Kanaga, pays Dogon, Mali

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Masque funéraire Mycénien en or, environ 14e siècle av JC, Grèce

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