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Le Radiomètre de Crookes

Le radiomètre de Crookes est composé d’une ampoule en verre dans laquelle on enlève une partie de l’air pour diminuer la pression et les frottements. Un dispositif rotatif est placé à l’intérieur, composé d’un axe en métal sur lequel sont disposés plusieurs ailettes en mica. Ces dernières ont chacune une face noircie et une face argentée réfléchissante. Toutes sont disposées dans le même sens, de manière à ce qu’aucun des côtés d’une même couleur ne se retrouve face à face.

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Dès qu’on le met en présence d’une source lumineuse, les pales se mettent à tourner. L’énergie produite par la lumière est absorbée par le côté noir des ailettes, qui vont alors se réchauffer. Elles font, à leur tour, augmenter la température du gaz à proximité, qui va se dilater. En s’éloignant les unes des autres, les molécules de gaz vont alors pousser les ailettes et mettre le dispositif en rotation.

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On constate que lorsqu’on appose les mains sur la sphère en verre, les pales se mettent aussi à tourner lentement, malgré l’apparente absence de source lumineuse. Cela provient de la chaleur corporelle “rayonnée” (que le l’on diffuse autour de nous sans s’en rendre compte). Celle-ci est en fait de la lumière infrarouge, invisible pour l’oeil humain, mais qui suffit à déclencher la réaction du radiomètre de Crookes.

 

Cet appareil a été inventé par le chimiste et physicien britannique William Crookes (1832-1919). Cependant, lorsqu’il développe son radiomètre en 1875, il ne parvient pas à expliquer clairement le phénomène qui permet de mettre le dispositif en rotation.

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Radiomètre de Crookes en mouvement

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Les ailettes en mica ont une face argentée et une face noire

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