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L'Ambre gris

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Ambre gris

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  Portrait de Jan Gerritsz. van Egmond, Jacob Cornelisz. van Oostsanen, 1515-1524, huile sur bois. Ici le personnage tient un Pomander

L’ambre gris est une concrétion intestinale du cachalot. Il est issue de la réaction aux blessures occasionnées par les dents des calamars dont les cachalots raffolent. Lorsque ces dents blessent les parois intestinales de l’animal, celui-ci sécrète alors une sorte de mucus qui va venir combler la blessure mais aussi entourer les dents afin de protéger le reste de l’intestin. Ces concrétions sont ensuite évacuées naturellement par l’animal dans l’eau. L'ambre était alors souvent ramassé sur les plages ou flottant sur l’eau.

 

Solide, inflammable et grasse, c’est une substance à l’odeur très prononcée. Au début désagréable, cet arôme se transforme en un parfum chaud et boisé, caractérisé par l’action du soleil et des éléments. C’est pour cette raison qu’on l’utilisait de manière naturelle pour la parfumerie. Relativement rare, il valait parfois plus cher que l’or.  

 

Les Égyptiens s’en servaient comme encens lors de cérémonies ou comme aphrodisiaque. Au Moyen-Age, il était coutume de mettre un morceau d’ambre gris dans de petits pendentifs nommés pomander ou pomme de senteur. L’ambre était aussi très utilisé en cuisine pour relever le goût de certains plats.

 

Au 1er siècle avant J-C, les chinois le nommaient “parfum de bave de dragon” car ils pensaient qu’il provenait de la bave que les dragons laissaient sur les rochers de bord de mer lorsqu’ils dormaient.

 

Désormais, les accords de Washington interdisent sa marchandisation afin de protéger les population de cachalots. Cependant, il demeure toujours la note de base dans la fabrication des parfums mais sous forme synthétique.

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