Le Maneki-neko
Au Japon, le Maneki-neko, signifiant “le chat qui invite”, est une statuette traditionnelle représentant un chat assis qui lève la patte. Très souvent situé à l’entrée des magasins pour qu’il soit visible de tous, il attire les clients si il lève la patte gauche et la fortune si c’est la droite.
Les maneki-neko portent généralement un collier autour du cou orné d’une clochette, accessoire probablement porté par les chats au Japon sous l’ère Edo (1603-1868).
Ils tiennent aussi une pièce dorée : un koban pièce utilisée sous l’ère Edo et qui valait un ryo. Cependant, le koban de ces statuettes est marqué d’un montant de 10 millions de ryo. De quoi attirer la fortune !
La couleur du Maneki-neko la plus répandue est inspirée du bobtail japonais, un chat blanc aux taches marrons et rousses. Elle est très populaire car considérée comme un puissant porte-bonheur.
On peut aussi trouver des statuettes blanches pour la pureté, des noires qui éloignent les esprits malfaisants, des rouges qui apportent la santé alors que les dorées amènent richesse. Enfin les roses et vertes apportent respectivement amour et réussite scolaire.
Les Maneki-neko seraient apparus sous l’ère Edo mais on ne trouve des documents de leur présence qu’à partir de 1870 au Japon.
Parmi de nombreuses légendes qui font état de la création du Maneki-neko, il est dit que sous l’ère Edo, Naotaka ii, un seigneur, fut surpris par un orage au retour d’une partie de chasse. Il s’abrita alors sous un arbre face à un petit temple.
Sur le parvis, un chat semblait l’appeler d’un geste de la patte. Naotaka s’approcha de celui-ci et c’est à ce moment que la foudre tomba sur l’arbre.
Le chat Tama venait de lui sauver la vie. Le seigneur devint le bienfaiteur du temple qui fut nommé Temple de Gotokuji actuellement à Tokyo. Le chat y fut enterré et en sa mémoire on inventa le Maneki-neko.