L’herbier est une technique de conservation principalement appliquée aux plantes, qui sont collectionnées séchées et pressées. Par analogie, toute collection de spécimens biologiques conservés de cette manière (séchés et pressés) est appelée herbier. On peut donc trouver des herbiers de poissons ou d’oiseaux.

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Ce mode de conservation des plantes est inventé par un botaniste italien, Luca Ghini (1500 - 1556). Ce procédé permet de préserver les spécimens relativement longtemps, tant qu’ils sont maintenus dans de bonnes conditions. Ainsi, au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, est conservé un herbier datant de 1558.

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Les herbiers sont essentiels pour l’étude taxonomique des plantes (science qui découle de la biologie, et qui consiste à identifier, nommer les spécimens biologiques puis les positionner sur “l’arbre du vivant”). Les informations qui accompagnent chaque échantillon (lieu et date de récolte, l’ordre, famille, genre, espèce) permettent également des études de la répartition géographique des plantes et de son évolution.

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De plus, ce processus de “séchage-pressage” peut permettre de conserver l’ADN. Les herbiers anciens sont alors une mine d’or pour les scientifiques, qui peuvent travailler sur des échantillons d’espèces végétales disparues. Des graines ont parfois été récoltées et gardées au même titre que les plantes. Certaines ont pu être réhydratées et remise en culture. C’est le cas du Brome des Ardennes - Bromus bromoideus - qui avait disparue à l’état naturel.